En cas de conduite sous stupéfiant, vous risquez une amende jusqu’à 4 500 €. Prendre le volant après avoir consommé de la drogue coûte cher, d’autant plus que vous pouvez faire l’objet d’autres sanctions. Vous avez commis un délit, un niveau d’infraction qui justifie l’application de peines importantes. Pour autant, le Code de la route encadre strictement le régime des sanctions applicables et le montant de l’amende pour conduite sous stupéfiant, et les forces de l’ordre doivent s’y conformer sans outrepasser leurs prérogatives.
Vous avez été interpelé et testé positif aux stupéfiants lors d’un contrôle routier de police ou de gendarmerie ? Découvrez les 12 points essentiels à connaître pour faire respecter vos droits.
A quelles conditions risquez-vous une amende pour conduite sous stupéfiant ?
3 conditions doivent être réunies pour être sanctionné au fondement d’une conduite sous stupéfiant :
- Vous avez consommé de la drogue. Cannabis, cocaïne, ecstasy, opiacés, substances et plantes hallucinogènes… peu importe la quantité consommée. Vous risquez une amende quel que soit le taux mesuré.
- Vous conduisez ou accompagnez un élève conducteur.
- Vous faites l’objet d’un contrôle de police ou de gendarmerie. Les contrôles sont obligatoires en cas d’accident de la circulation. Vous pouvez aussi faire l’objet d’un dépistage aléatoire à l’initiative des forces de l’ordre.