Vous avez été victime d’une tentative d’homicide ? Vous êtes accusé de tentative d’homicide ? Dans un cas comme dans l’autre, défendez-vous. Cette infraction, en tant que crime, fait encourir à son auteur jugé coupable des peines lourdes. La victime de son côté obtient une indemnisation en réparation de son préjudice. Découvrez 7 choses à savoir pour faire valoir vos droits.
Homicide volontaire, homicide involontaire ou tentative d’homicide : quelles différences ?
L’homicide volontaire est un crime jugé en Cour d’assises. Il est constitué lorsque les conditions suivantes sont remplies :
- Le coupable avait l’intention de tuer. Lorsque l’homicide est prémédité, on parle d’assassinat. A défaut de préméditation, on parle de meurtre.
- La victime meurt conséquemment à l’acte de l’auteur.
L’homicide involontaire est un délit, jugé devant le Tribunal correctionnel. Contrairement à l’homicide volontaire, le coupable ne donne pas la mort de manière intentionnelle mais par négligence, maladresse ou imprudence. Le conducteur responsable d’un accident de la route ayant provoqué le décès d’un piéton, par exemple, peut constituer un homicide involontaire.
La tentative d’homicide est un crime au même titre que l’homicide volontaire, dans la mesure où l’intention de donner la mort existe. Seule fait défaut la condition du décès : la victime ne meurt pas suite à l’acte de l’auteur. L’article 121-5 du Code pénal définit la tentative comme un commencement d’interruption, suspendu ou sans succès du fait de la survenance d’évènements indépendants de la volonté de l’auteur.
Exemple : un cambrioleur pris en flagrant délit tente dans l’urgence de tuer le policier pour échapper aux forces de l’ordre, mais manque son coup dans la précipitation.