Le refus du droit de visite est relativement fréquent. Parfois pour protéger l’enfant, d’autres fois en raison de la mauvaise entente entre les parents, le droit de visite est souvent synonyme de tensions. Pourtant lorsqu’un droit de visite a été accordé, il doit normalement être respecté.
Le droit de visite intervient après une séparation, lorsque l’un des parents obtient la garde de l’enfant et l’autre parent obtient le droit de s’occuper de l’enfant ponctuellement. Le droit de visite et d’hébergement est fixé entre les parents ou par le Juge aux affaires familiales (JAF).
Que vous soyez le parent en charge de la garde ou celui ayant un droit de visite, voici les 9 choses à savoir sur le refus du droit de visite.
1. Peut-on refuser le droit de visiter ?
Sauf cas exceptionnel, le parent qui n’a pas la garde de son enfant a un droit de visite de son enfant après une séparation. Lorsque les parents ne sont pas d’accord sur les modalités ou sur l’existence même d’un droit de visite, c’est le juge aux affaires familiales qui intervient.
Le juge va fixer le principe du droit de visite, après avoir déterminé ce qui est dans l’intérêt de l’enfant. Si un droit de visite est mis en place, le juge décide ensuite des modalités. Il fixe par exemple les jours de la semaine ou les vacances pendant lesquels le droit de visite aura lieu. Le juge fixe les modalités en fonction des conditions des deux parents et de l’intérêt de l’enfant.
Que le droit de visite soit fixé par le juge ou à l’amiable entre les parents, il est interdit de s’opposer au droit de visite de l’autre parent. Le Code pénal sanctionne le refus de droit de visite d’une amende pouvant aller jusqu’à 15 000€, et d’un an d’emprisonnement. Le parent qui s’oppose au droit de visite risque donc la prison et une amende importante.
Il n’est pas possible d’invoquer l’absence de versement d’une pension alimentaire pour refuser le droit de visite.